Le grenelle de l’environnement a permis de mettre en avant quelques données chiffrées, à la fois en terme de constat, mais aussi en terme de propositions qui devront servir de feuille de route et d’objectifs à atteindre dans les années futures.
Ceux-ci exigeront à la fois une prise de conscience, mais aussi et surtout une volonté d'action partagée par l'ensemble des acteurs sociaux, qu'il s'agissent des politiques, des décideurs, des industriels, des architectes... mais aussi des consommateurs.
Quelques chiffres
forts ont ainsi émergé :
Concernant les
bâtiments existants :
250
kilowattheures : c’est la consommation annuelle d’un bâtiment français au
mètre carré. Le bâtiment (résidentiel + tertiaire) représente 43 % de la
consommation totale énergétique du pays.
Sur le plan des
bâtiments existants, le Grenelle a fixé un tableau de marche.
En 2020,
l’efficacité énergétique des bâtiments existants devra être de 150 kWh/m²/an.
Celle-ci devant
arriver au seuil de 50 kWh/m²/an à l’horizon 2050.
Concernant les
bâtiments neufs :
2020 : A cette
date, tous les bâtiments neufs devraient produire plus d’énergie qu’ils n’en
consommeront, conformément aux objectifs du Grenelle de l’environnement.
23 % : c’est
la part de l’occupation de bâtiments résidentiels dans le bilan annuel de
l’effet de serre d’un Français, contre 12 % pour l’occupation de bâtiments
tertiaires.
1 % : c’est le
rythme moyen du renouvellement annuel du parc de logements français. Il se
situe à 0,5 % à Paris. La France compte 31 millions de logements individuels.
Le champ d’étude à
également porté sur l’attention à porter au bâtiments publics.
Ainsi, est prévue
la rénovation à partir de 2012 de 50 millions de mètres carrés de bâtiments de
l’Etat et 70 millions de mètres carrés des principaux établissements publics.
L’objectif est une
réduction de 40 % de la consommation d’énergie et de 50 % des émissions de gaz
à effet de serre dans un délais de 8 ans à partir de 2012.
En ce qui concerne
les logements sociaux, l’objectif est à la rénovation de 800 000 logements
sociaux dont la consommation est supérieure à 250 kWh/m²/an pour la ramener à
150 kWh/m²/an d’ici à 2020.
Source :
La tribune. Cahier spécial développement durable. 1er Avril 2009.
Merci pour le blog et pour les infos.
Il serait intéressant que les professionnels du secteur puissent témoigner de leur positionnement vis a vis des engagements du Grenelle, que je trouve encore trop limités, dans leur manque de globalité.
le durable, ce n'est pas que la consommation énergétique il me semble.
les matériaux, ou l'aspect social des choses me semble au moins aussi important ?
j'aimerai avoir des précisions de spécialistes sur ce point.
Rédigé par : anonyme | 11 mai 2009 à 19:32
Merci de votre intérêt pour ce blog.
Vous avez raison, l'architecture durable, ce n'est pas seulement la consommation énergétique. Mais cela est quand même un indicateur utile. Je vous invite à suivre ce blog de près car l'intérêt est de donner une plateforme de discussion, notamment aux experts.
Nous allons bientôt présenter une article sur un projet ou l'architecte, Eric Paardekooper Overman, détaillera plusieurs méthodes et stratégies sur le thème du durable.
Walter Dresscher - OIII
Rédigé par : Walter Dresscher | 12 mai 2009 à 16:48