Les colonnes prismatiques
Descriptif du projet :
Le projet de l’Ambassade de France à Tokyo s’inscrit dans la lignée directe de notre démarche, qui se veut par évidence, environnementale et durable.
Le projet est né de la nécessité de gérer un dénivelé important entre la façade du nouveau bâtiment et le terrain existant en un minimum d’emprise au sol. La contrainte topographique a généré un travail sur la verticalité qui nous semblait alors logique sans vouloir toutefois faire « un mur ». C’est ensuite l’observation in situ des milieux naturels Tokyoïtes d’ombre en bord de rivière, qu’est venue l’idée de faire de la paroi un véritable écosystème qui trouverait son équilibre de manière autonome en réunissant toutes les conditions nécessaires à la colonisation par des plantes pionnières.
A travers le projet, nous avons travaillé au respect et au renforcement de la biodiversité naturelle de Tokyo afin de conserver un écosystème originel. Ainsi le minimum d’arbres ont été abattus.
Les conditions particulières au Japon, son climat ainsi que les fortes contraintes sismiques nous ont donné l’occasion de concevoir une paroi unique dans sa constitution et son procédé de construction.
Le fonctionnement de ce mur reste d’une grande simplicité afin d’en assurer la pérennité. Ce parement de surface est aussi issu d’un travail fin sur les conditions de colonisation par les plantes qui nous a amené à établir une granulométrie, un pH mis en œuvre lors de la réalisation de prototypes de test. L’objectif est donc de réunir les conditions pour initier une colonisation naturelle. Nous laissons la nature œuvrer.
Nous avons mis au point, en collaboration avec les Japonais, une structure légère ajourée afin de pouvoir parcourir le mur de l’intérieur pour une maintenance aisée. Les conditions climatiques permettent un arrosage modéré et ponctuel. L’eau consommée est issue du stockage des eaux pluviales du bâtiment dans des réservoirs situés sous la rampe d’accès.
Descriptif du projet :
Le projet de l’Ambassade de France à Tokyo s’inscrit dans la lignée directe de notre démarche, qui se veut par évidence, environnementale et durable.
Le projet est né de la nécessité de gérer un dénivelé important entre la façade du nouveau bâtiment et le terrain existant en un minimum d’emprise au sol. La contrainte topographique a généré un travail sur la verticalité qui nous semblait alors logique sans vouloir toutefois faire « un mur ». C’est ensuite l’observation in situ des milieux naturels Tokyoïtes d’ombre en bord de rivière, qu’est venue l’idée de faire de la paroi un véritable écosystème qui trouverait son équilibre de manière autonome en réunissant toutes les conditions nécessaires à la colonisation par des plantes pionnières.
A travers le projet, nous avons travaillé au respect et au renforcement de la biodiversité naturelle de Tokyo afin de conserver un écosystème originel. Ainsi le minimum d’arbres ont été abattus.
Les conditions particulières au Japon, son climat ainsi que les fortes contraintes sismiques nous ont donné l’occasion de concevoir une paroi unique dans sa constitution et son procédé de construction.
Le fonctionnement de ce mur reste d’une grande simplicité afin d’en assurer la pérennité. Ce parement de surface est aussi issu d’un travail fin sur les conditions de colonisation par les plantes qui nous a amené à établir une granulométrie, un pH mis en œuvre lors de la réalisation de prototypes de test. L’objectif est donc de réunir les conditions pour initier une colonisation naturelle. Nous laissons la nature œuvrer.
Nous avons mis au point, en collaboration avec les Japonais, une structure légère ajourée afin de pouvoir parcourir le mur de l’intérieur pour une maintenance aisée. Les conditions climatiques permettent un arrosage modéré et ponctuel. L’eau consommée est issue du stockage des eaux pluviales du bâtiment dans des réservoirs situés sous la rampe d’accès.
Notre travail a donc porté sur :
- La gestion alternative des eaux pluviales
- L’utilisation de plantes issues des pépinières locales
- Une gestion écologique autonome
- Respect et renforcement de la biodiversité
Les liens :
www.adp-i.com
www.sempervirens.fr
Descriptif équipe :
Dès 2006, à la sortie de l'école, Frédéric-Charles AILLET, Raphaël FAVORY et Pierre SARRIEN s'associent pour collaborer à différents projets. Cette initiative porte très vite ses fruits car ils remportent dès la première année le concours des Jardins de l’ambassade de France à Tokyo. Ce projet s‘est concrétisé par la création de Sempervirens en 2008.
Sempervirens développe des aménagements paysagers économes en moyens, hyper-contextuels, utilisant une majorité de plantes indigènes. Cette volonté projectuelle botanique dégage des ambiances à chaque fois particulières puisque spécifiques du site, adaptées à la géologie, la pédologie, la micro-climatologie...
Cette démarche a pour but de préserver la biodiversité patrimoniale, de reconstituer des écosystèmes dégradés à l’opposé des plantations « standardisées ».
La forme des aménagements peut au contraire être très architecturée, en dialogue avec le bâti, et entretenant un rapport particulier avec l'écosystème naturel.
ENGAGEMENT
SEMPERVIRENS est née d’une volonté commune de participer à l’évolution environnementale du monde de demain. Trop attirés par une philosophie utilitariste, par le confort immédiat, nous avons oublié que la nature pouvait satisfaire tous nos besoins et que le consumérisme sans limites pouvait la détruire.
C’est dans un contexte de prise de conscience de la valeur des milieux naturels que nous voulons mettre à profit nos compétences, rechercher l’osmose entre la société et le milieu vivant qui lui a permit de se développer. Du jardin privé au grand territoire, en France comme à l’étranger, notre démarche est la même : écouter, expérimenter et innover.
Notre objectif est de créer des espaces en totale symbiose avec le milieu dans lequel ils prennent place. Nos outils de travail sont : le soleil, les vents, la terre, l’eau, car ce sont les conditions indispensables à la pérennité de l’intervention.
De plus, le respect du milieu est un facteur qui conditionne le bon fonctionnement du système écologique, il est ainsi favorisé mais en aucun cas imposé au site. Nous essayons de réunir les conditions pour réimplanter ou renforcer l’écosystème indigène.
Notre démarche a pour but de préserver la biodiversité patrimoniale sur nos sites d’intervention.
L’objectif est bien de procurer des espaces de qualité où la diversité de la vie prend place.
De même, l’ingénierie environnementale est au cœur de nos préoccupations. En effet, la gestion des pollutions passées ainsi que la minimisation des pollutions à venir font partie intégrante de nos réflexions.
Toujours dans un souci de respect des lieux et d’économie de moyens, nous sommes attachés au réemploi des matériaux du site, dans la limite de leur intérêt.
L’eau devenant une denrée rare, nous réalisons l’importance de la gérer au mieux dans chacune de nos interventions.
Notre volonté est de conférer un équilibre, une qualité durable du cadre de vie pour les habitants du projet.
Nous sommes en faveur de l’optimisation de la relation entre l’homme et son environnement de manière à minimiser son empreinte écologique.
J'ai été très sensible à cet article. Très beau projet présenté, assez originale, et photo magnifiques mettant le projet en valeur.
La présentation est complète, mais je vais de ce pas essayer d'en savoir plus.
Bravo pour le blog !
Rédigé par : Loreline - Passionnée d'architecture | 30 juillet 2009 à 02:49
c'est magnifique. étudiante en archi je trouve épatant de pouvoir suivre des projets comme ça sur le net.
une reconstruction vidéo pour la prochaine fois ?
Rédigé par : Loubna | 31 juillet 2009 à 11:04