F.I.C.T. : Frontières, Identités, Corps, Territoires :
En Architecture Durable, la matière sensible est l’être humain. En effet, la démarche intègre dans des actions de bâtir locales, une vision globale tendant à pérenniser l’activité humaine à l’échelle planétaire. Toutes les réflexions portent sur l’adéquation entre l’Homme et son environnement, plus particulièrement bâti. La construction et la vie des bâtiments contribuent à plus de 50% des émissions de gaz à effet de serre. En créant des bâtiments moins consommateur d’énergie et plus Eco-responsable, on protège l’environnement et donc la nature. L’HOMME, matière sensible doit prendre conscience qu’il vit dans un monde fini, que la terre ne possède que des ressources limitées, et qu’elle est donc elle-même sensible aux actions de l’Homme.
En cela, l’architecture durable est une architecture sans FRONTIERE et non standardisée. Elle est toujours la résultante d’une étude du site et des problématiques locales. Elle peut donc s’intégrer à tous les sites dans tous les pays.
Cette pensée architecturale aboutie à une expression formelle qui est propre à chaque lieu et à chaque projet. C’est une architecture caméléon, qui se parera de Banko au Mali, de bois en Norvège, et de pierre dans les Alpes. Cette IDENTITE propre à chaque lieu provient du fait, qu’elle utilise des matériaux vernaculaires, et les ressources du territoire dans lequel elle s’inscrit, en tenant compte des besoins de ses futurs habitants. L’identité de l’homme fait le bâtiment et non l’inverse !
On ne construit pas durable de la même façon, au Nord qu’au Sud, et cela vient aussi de ce que les CORPS, que cette architecture abrite n’ont pas les mêmes besoins en fonction de la latitude à laquelle se situe le projet. Au Nord, il faudra protéger du froid avec une isolation stricte des bâtiments, au Sud il faudra ventiler, afin de limiter la sensation de chaleur. De plus les modes de vie ne sont pas les mêmes, l’Ergonomie du bâtiment sera donc différente, selon la population à laquelle elle s’adresse. Le fait de produire des murs doit tendre à unir les Hommes, plus qu’à les séparer.
La question principale de l’architecture durable tient donc à son inscription sur un TERRITOIRE, en en respectant les données humaine, géographique et climatologique qui une fois conceptualisées génèreront une architecture écologique et responsable, en un mot GLOBALE.
C’est le respect de l’Homme d’aujourd’hui et de demain, qui pousse certains architectes à s’inscrire dans cette démarche durable, visant à protéger les matières sensibles que sont l’Humanité et la Terre.
Christophe Lachassagne
Architecte Urbaniste // Ethik-A
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Rédigé par : LECLERE Thomas | 05 août 2010 à 16:22
Bonsoir,
Je suis étudiante en Master Architecture, environnement et ville durable à Bordeaux.
Je suis tombée sur votre texte en cherchant mon sujet de mémoire... et je suis carrément scotchée. Beau discours.
Si vous avez d'autres éléments sur le sujet, ou un site web, je prendrais un réel plaisir à les lire.
Merci.
Rédigé par : Salma | 26 septembre 2011 à 20:14