Depuis la période classique, les enjeux et les attentes liés à l'association du végétal et de l'architecture sont multiples. L'engouement des classes aristocratiques pour les parcs d'agrément à la mode française, italienne ou anglaise, a été à partir du XIXe siècle un modèle d'inspiration pour la bourgeoisie puis, dans une moindre mesure, pour l'ensemble de la société. Le végétal, faute de toujours pouvoir s'étendre à l'extérieur, a progressivement envahi les intérieurs et leur ornementation, parfois en renouant avec des vocabulaires décoratifs anciens comme en témoigne à la toute fin du XIXe siècle le retour en faveur du style rocaille.
L'ornementation végétale a eu sa période de renaissance au début du XXe siècle avec la fulgurance de l'Art nouveau dont les formes découlent directement de l'étude et de la réinterprétation de la flore. En façade ou dans le décor intérieur, les productions sont nombreuses et recouvrent tous les supports : serrurerie, papiers peints, mobilier ou vitraux. Les architectes et les décorateurs, tels Ruprich-Robert ou Sullivan, étudient la nature et la croissance des végétaux pour en déduire des systèmes de composition architecturale et décorative. La stylisation progressive a conduit à un ultime chant du cygne dans les années 20 avec le style Art déco qui n'emploie les motifs végétaux que de manière ponctuelle et allusive.
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